La cuisine vietnamienne est savoureuse, variée (500 plats traditionnels), et se colore de la diversité des régions. La cuisine du Sud est plus sucrée que celle du Nord, et la gastronomie impériale de Hué est la plus délicate. Attention! Les vendeurs ambulants ne respectent pas toujours les règles d’hygiène alimentaire. Mieux vaut donc éviter de consommer des plats à base de viande, sur la rue. Manger, en vietnamien, se dit an com (“manger du riz”). C’est dire l’importance de cet aliment, qui est à la base de tout repas, accompagné de plats de légumes, de viande ou de poisson. Le pho, cette odorante soupe de nouilles de riz dans laquelle on jette quelques lamelles de viande et une poignée d’herbes fraîches, est certainement le plat le plus populaire du pays. Il se consomme à toute heure, mais on l’apprécie particulièrement au petit déjeuner. Le nem (ou cha gio) est une petit rouleau farci de viande, vermicelles et légumes. Il se mange frit, enveloppé de laitue et trempé dans la sauce nuoc mam, un condiment à base de poisson fermenté qui pimente presque tous les plats. La baguette ( banh mi) est cuite dans chaque village. Les hanoïens mangent de la viande de chien (thit cho) réputée tonique. Le porc, le boeuf et la volaille sont consommés partout au pays. L’héritage gastronomique français s’est intégré aux cuisines, mais aussi au vocabulaire. Le pain se garnit de patê, de pho mai ou de dam bông. Et, comme dessert, pourquoi ne pas déguster un gâ to ou une kem au cà phê, au xô cô la ou à la vani?
Fruits
Peu de desserts au menu mis à part les chè, soupes de fèves et de lait de coco servies avec de la glace pilée. On préfère les fruits, merveilleusement parfumés. Agrumes, ananas, mangues, papayes, bananes, ramboutans hirsutes, mangoustans et longanes ronds comme des cailloux ou splendides fruits du dragon à la robe rose, ils sont tous délicieux. Un seul mouton noir: le gros durian, qui arrive rarement à séduire les occidentaux avec sa poignante odeur d’ail sucré.